Camäléon

Le journal en ligne des élèves du Lycée Franco-Allemand de Sarrebruck

Mes skis ont coulé

Figuriste réalisant un backflip (Photo de Thibault Dauphin)

Le ski nautique, sport peu connu mais très spectaculaire, est facile à pratiquer et cela permet d’augmenter son équilibre.  Comme son nom l’indique, c’est du ski sur l’eau. Il diffère cependant du ski alpin par le matériel (forme du ski …) et par la technique. Il y a différentes disciplines dans ce que l’on appelle communément « le ski nautique ». Chacune exige un matériel particulier et une certaine technique. Elles ont toutes un règlement différent. Les plus connues sont : « le slalom », « les figures » et « le wakeboard ». Mais il en existe plus : « le saut », « le nu-pied » (aussi appelé barefoot), « la course » et « le combiné (il réunit le slalom, les figures et le saut).

Les handicapés peuvent aussi faire du ski nautique : « le handi-ski ».

Toutes ces disciplines sont regroupées dans les cinq catégories suivantes (certaines ont le nom du seul sport qu’elles représentent) :

– Le Ski classique : slalom, figures, saut et combiné ;

– Le Wakeboard: wakeboard, wakeskate, wakesurf;

– Le Nu-pied : slalom, figures, saut et combiné ;

– Le Handi : slalom, figures, saut et combiné ;

– La Course.

Le skieur le plus connu est Patrice Martin (personnellement je le trouve super). Il fait partie des skieurs de légende et a un style unique. Il est désormais à la retraite.

 

Quelques explications concernant les catégories de ski classique

Le slalom :

Le principe est le même que celui du slalom normal, on a six bouées réparties des deux côtés du chenal du bateau. Le skieur doit passer toutes les bouées. S’il y arrive, à son prochain passage il peut demander soit à augmenter la vitesse du bateau, soit à raccourcir la corde.

Les figures :

Le skieur doit faire deux passages de 20 secondes chacun et doit, avec des skis spéciaux (que je présente plus bas), faire des figures dans ou au-dessus du sillage du bateau. Pour cette discipline, il existe un palonnier différent avec un emplacement pour le pied, cela permet de faire des figures soit avec le pied dans le palonnier (en mono-ski de figure), soit avec la main sur le palonnier (en bi- et mono-ski de figure). Grâce au palonnier, il existe beaucoup de figures que l’on peut faire soit avec la main, soit avec le pied. En fonction du niveau il existe plus ou moins de figures, en tout on en compte plus d’une cinquantaine (auxquelles il faut ajouter celles inventées par les skieurs chaque année). Les figures sont notées en fonction de leur difficulté et les notes des deux passages sont additionnées pour former un résultat final.

Le saut : 

Principe : Le skieur est tracté derrière le bateau et se prépare au saut. Quand il arrive sur le tremplin, il prépare « l’impulsion » (c’est la première phase importante car c’est elle qui détermine si le saut est plus ou moins long). Une fois en l’air il faut garder son équilibre car si la position « aérienne » est mauvaise la « réception » (deuxième phase importante car c’est elle qui détermine si la performance est prise en compte) le sera aussi, car si l’on chute le saut ne comptera pas. Le skieur a le droit de faire trois sauts, mais seul le meilleur comptera dans la note finale.

Matériel : Les skis sont plus longs avec une spatule plus longue et plus élevée, les dérives sont plus petites, elles sont également souples (les autres sortes de ski ont des dérives rigides – pour ceux qui en ont.)

Mon expérience personnelle :

J’ai découvert le ski nautique il y a trois ans (à l’âge de 8 ans), j’ai commencé avec des bi-ski (deux skis) ensuite j’ai essayé le mono-ski (un seul ski) de slalom. L’année dernière, j’ai commencé les figures en bi-ski (ils sont plus courts, plus larges et plus légers pour pouvoir sauter au-dessus des vagues générées par le bateau).

J’espère que cet article vous a donné envie d’essayer le ski nautique !

 

Un commentaire sur “Mes skis ont coulé

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    Dear Jean,
    before even reading your article warmly recommended to me by a pannel of experts I first stumbled over a word unknown to me so far (though I`ve been teaching English at this very school for ages): It’s « WAKEboard ». Must I really be fully awake when riding this board?
    Looking forward to your answer,
    Dudzus

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