Le mot de la semaine : #passeportvaccinal
Vous l’aurez peut-être remarqué, en ce moment, il n’y a plus qu’un seul mot sur toutes les lèvres : vaccin. De plus en plus de gens (majoritairement au-delà de soixante ans) reçoivent une dose voire les deux doses du vaccin qui sont censées garantir l’immunité contre la maladie du covid 19. Ces derniers jours, tous les regards sont tournés vers Israël, le pays le plus avancé dans sa campagne de vaccination, avec plus de la moitié de la population immunisée. Là-bas, le confinement prend peu à peu fin, laissant enfin apercevoir la lumière au bout du tunnel. Dans le monde entier, c’est l’espoir de libertés retrouvées qui renaît.
Mais un problème survient alors : que fait-on de la moitié restante non vaccinée ? Les Israéliens ont opté pour un système de passeport vaccinal qu’ils ont nommé « passeport vert », ou « badge vert ». On l’obtient une fois les deux doses reçues, il est téléchargeable sur son téléphone portable, et il permet par exemple de retourner à la salle de sport, à la piscine, ou dans divers lieux publics. La question d’une application de cette pratique en Allemagne, en France et ailleurs dans le monde, se pose désormais. Cependant, des soucis éthiques évidents sont soulevés. À quel point est-ce handicapant pour ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas se faire vacciner ? À ce stade, dispose-t-on encore d’un libre arbitre concernant la vaccination ? Et est-ce là le point de départ d’une nouvelle classe sociale privilégiée ?