M. Paskiewicz : de la Pologne au LFA, via Metz
M. Paskiewicz enseigne le français langue maternelle et le français langue du partenaire au LFA depuis cette année. Il a eu la gentillesse de nous accorder une interview et de permettre ainsi aux lecteurs de Camäléon de faire un peu sa connaissance.
Camäléon: Dans quel(s) établissement(s) avez-vous travaillé avant de venir au LFA ?
M. Paskiewicz: Lors de ma dernière année à l’université, j’ai eu la chance de partir un semestre en Pologne (je suis d’origine polonaise) faire un stage d’observation, puis un stage pratique en qualité d’assistant de français dans un lycée polonais, situé à Wroclaw. Ensuite, j’ai enseigné le FLE (Français Langue Étrangère), puis j’ai été professeur de français remplaçant dans un collège et dans un lycée messins.
Camäléon: Pourquoi avez-vous choisi le LFA ? Est ce que le LFA est différent des autres établissement ? Si oui, pourquoi ?
M. Paskiewicz: Le LFA est un établissement de haut niveau et y travailler est une véritable chance. Si je compare cet établissement aux autres que j’ai pu fréquenter, je note plusieurs différences. D’abord, le LFA présente un taux d’encadrement plus que favorable (90 adultes pour environ 1000 élèves). Ensuite, le LFA cultive l’art du vivre-ensemble et de l’ouverture sur les autres avec des élèves de nationalités et de cultures variées. Enfin, dans les autres écoles, on voit rarement deux systèmes scolaires et modes d’évaluation qui se confrontent. Toutes ces différences font la richesse du LFA et expliquent les raisons pour lesquelles j’ai voulu travailler ici.
Camäléon: Que pensez-vous du LFA ?
M. Paskiewicz: J’ai une très bonne opinion du LFA. L’établissement accorde une importance particulière à l’apprentissage des langues. Les élèves ont ainsi la chance, en sortant du lycée, d’être au moins trilingue. Aujourd’hui connaître une ou plusieurs langues étrangères est un véritable atout, tant sur le plan professionnel que personnel. La connaissance de plusieurs langues étrangères développe les chances de dialogue et enrichissement. Méconnaître les langues engendre souvent de l’intolérance. Parler la langue de l’autre vous aide à comprendre sa culture et sa perception de la vie. Plus les gens qui apprennent une langue sont nombreux, plus nous pourrons briser les barrières qui séparent les peuples.
Camäléon: Dans quelles classes enseignez-vous ?
M. Paskiewicz: J’enseigne le FLM à une classe de troisième et le FLP à deux classes de seconde.
Camäléon: Quel est votre niveau préféré ? Pourquoi ?
M. Paskiewicz: Il m’est impossible de dire quel est mon niveau préféré. En effet, chaque classe est différente. Chaque élève est différent. En tant qu’enseignant, j’ai un objectif principal qui est de faire progresser TOUS mes élèves.
Camäléon: Depuis combien de temps enseignez-vous ?
M. Paskiewicz: J’enseigne depuis bientôt deux ans.
Camäléon: Pourquoi êtes-vous devenu professeur de français et non d’une autre matière ?
M. Paskiewicz: Au collège et encore au lycée, les professeurs se trouvent face à des élèves en construction personnelle. Mon rôle de professeur de français et de transmettre à ces élèves des savoirs afin qu’ils aient de solides compétences en lecture, en écriture, en compréhension, en raisonnement, en expression, en culture afin qu’ils soient « parés » à entrer dans la vie adulte. De plus, j’estime que le français se trouve au sommet des matières. La maîtrise du français est à la base de toute réussite scolaire et professionnelle.
Camäléon: Quel est votre auteur préféré ? Pourquoi ?
M. Paskiewicz: Je n’ai pas vraiment d’auteur préféré. Je suis très ouvert quand il s’agit de lecture. Tant mieux vous me direz pour un professeur de français ! Il m’arrive, après avoir lu un roman de Stephen King, de passer à du Zola ou à du Stendhal.
Camäléon: Merci d’avoir répondu à nos questions.
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