Concours « Génération Euro » : Interview des lauréats

Concours "Génération Euro" : Les lauréats
Concours « Génération Euro » : Les lauréats ( Photo : dfg-lfa.org )

Chaque année, 800 élèves de 178 lycées participent au concours « Génération Euro », organisé par la Banque Centrale Européenne et la Banque de France. Nous avons interviewé les heureux lauréats, élèves du LFA, Nicolas François, Franck Staudt, Théo Schmidt, Anthony Jagielski und Leela Tusel.

Comment avez-vous eu l’idée de participer à ce concours ?
C’est notre professeure de SES (Sciences économiques et sociales), Mme Becker, qui nous a parlé de ce projet. Elle nous a montré la performance d’anciens élèves qui avaient participé du côté allemand et qui étaient arrivés en finale. Ils ont été une source de motivation qui nous a montré que nous avions nos chances si l’on participait. Sur les conseils de Mme Becker, les élèves intéressés par ce concours se sont rassemblés pour former un groupe de 5. D’ailleurs, nous tenons à la remercier tout particulièrement. C’est elle qui nous a aidés tout au long du projet et qui est la personne à qui nous devons notre victoire, et un merci particulier à M. Vercruysse qui nous a aidés à corriger la langue française de nos textes, durant la phase écrite.

Concours "Génération Euro" : Les lauréats ( photo : dfg-lfa.org )
Photo : dfg-lfa.org

En quoi consiste-t-il ?
Ce concours est principalement orienté vers la politique monétaire de la zone euro, qui est régie par la Banque Centrale Européenne. L’édition française est organisée par la Banque de France et se déroule en trois grandes étapes. La première était un quiz en ligne chronométré pour pré-sélectionner les meilleures équipes. Nous avions dû nous entraîner sur l’histoire de la Banque Centrale Européenne ainsi que sur les politiques qu’elle exerce. Les 20 meilleures équipes ont ensuite eu la chance de participer à une épreuve écrite, durant laquelle nous devions prédire les politiques monétaires de la BCE, qui seraient annoncées le lendemain de la fin de la phase. Enfin, les 5 meilleures performances ont eu l’honneur de se rendre dans les locaux de la Banque de France à Paris pour passer un oral dans lequel il fallait comparer nos prévisions et les vraies décisions de la BCE.

Quelle étape de ce concours a été la plus compliquée pour vous  ? Pourquoi ?
L’étape la plus compliquée a été sans aucun doute la deuxième, car même si c’était celle pour laquelle nous avions le plus de temps, elle a été la réelle première difficulté, car il a fallu comprendre comment fonctionnaient les décisions à la BCE, et aussi comprendre pourquoi ils prenaient leurs décisions. Nous avons eu au départ beaucoup de mal à saisir tout ce processus, et nous pensions alors que c’était peine perdue. Puis, nous avons persévéré, en essayant d’écrire des textes de prévisions des décisions de politique monétaire. Nous avons regardé diverses statistiques, sources, données, etc. Au début nos textes étaient médiocres, mais avec le temps nous avons réussi à nous améliorer et à produire des paragraphes bien plus réussis.
La deuxième grande difficulté de la tâche a été la forme, car même si nous avions bien utilisé le temps qui nous était imparti jusque là, nous avions sous-estimé le temps qu’il fallait dédier à cette tâche. Nous avons passé pas mal de soirées entières à peaufiner et à adapter le contenu pour qu’il soit le plus parfait possible.

Concours "Génération Euro" : Les lauréats ( photo : dfg-lfa.org )
Photo : https://www.instagram.com/educfi_banquedefrance/

Expliquez-nous quelle est celle qui a été la plus stimulante !
La phase la plus stimulante a été la dernière phase, car nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour nous y préparer. En effet, le deuxième trimestre ayant été assez court, nous n’avons eu qu’une semaine et demie lors de laquelle notre emploi du temps nous a permis d’avancer sur cette phase. Pour l’oral, nous avions choisi de présenter cela sous forme d’un jeu télévisé où un expert de la BCE affrontait un élève du lycée. Nous avions donc séparé le travail en trois grandes parties : la conception du PowerPoint avec les questions et la charte graphique qui représenteraient l’esprit même du jeu télévisé, la phase d’écriture du script, sur laquelle nous avons passé au moins une semaine entière et, enfin, la dernière ligne droite a été l’apprentissage de notre script pour l’oral. Les questions posées par le jury ont aussi été particulièrement stimulantes.

Comment s’est déroulé votre séjour à Paris ?
Notre séjour à Paris a été à la fois très agréable et stressant. Nous avons profité, le premier jour, de la ville, en allant par exemple à la Tour Eiffel ou visiter l’Arc de Triomphe, rapidement, en début d’après-midi. Mais après cela, nous sommes revenus à l’hôtel pour réviser jusqu’à tard notre oral qui avait lieu le lendemain matin. Le voyage a donc été sans incidents, mais pas de tout repos !

Qu’est ce qui vous a le plus marqués ?
Ce qui nous a le plus marqués, c’est vraiment notre passage à la Banque de France. C’est une institution mythique mais à la fois méconnue, alors pouvoir poser les pieds dans ce bâtiment, et explorer l’histoire de la galerie dorée qui, de prime abord, semble superficielle a été vraiment une grande expérience marquante.

Quels sont les 3 mots qui pourraient caractériser au mieux l’expérience que vous avez vécue ?
Travail, organisation et cohésion.

Qu’est ce que ce concours vous apporte pour votre avenir ?
Ce concours va probablement tous nous apporter une maîtrise des problèmes : comment aborder un problème aussi large que compliqué et se coordonner avec un groupe aux compétences variées. Il est aussi possible que nous retrouvions nos adversaires dans de futures occasions et cela forge des amitiés et des contacts.

Pour finir, auriez-vous un conseil à donner aux futurs participants ?
C’est malheureusement la dernière édition, il n’y aura donc pas de prochains candidats. Cependant, nos conseils peuvent vous servir pour de futures situations similaires. Organisez-vous avec efficacité ! On se retrouve rapidement enseveli sous une montagne de choses à faire qui semble ingérable, mais en prenant un pas de recul, elle n’est, au final, pas si grande.

Alice Colin

Timo Poetsch

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